OBJECTIFS
OBJECTIFS
✅ Comprendre le cadre légal et réglementaire de l’entreprise face aux conduites addictives,
✅ Connaître leurs impacts dans l’entreprise,
✅ Identifier et gérer une personne sous l’emprise d’une addiction,
✅ Avoir les bases nécessaires pour prévenir ce type de risques.
ANIMATION
PUBLIC
🚻 Tou·te·s les salarié·e·s de l’entreprise.
PRÉREQUIS
EFFECTIF
➲ Minimum : 4️⃣ participant·e·s.
➲ Maximum : 🔟 participant·e·s.
➲ Pour un effectif à former inférieur à 4️⃣ : consulter les sessions en inter-entreprise.
➲ Pour un effectif supérieur à 🔟 : nous consulter.
DURÉE
➲ 1️⃣ journée soit 7️⃣ heures.
LOCALISATION
Cette formation peut prendre place in situ ou dans l’une de nos salles en région parisienne.
Consultez la page ❝Où vous former ?❝ pour en savoir +.
PÉDAGOGIE
Pratique
Visite de site
ÉVALUATION
📘 1 évaluation théorique (quizz interactif).
📘 Cette formation donne lieu à une attestation de réussite.
DATE(S)
✅ ♿ PARIS 11e : nous contacter.
✅ ♿ LEVALLOIS-PERRET : nous contacter.
✅ ♿ ÉVRY : nous contacter.
✅ ♿ LES ULIS : nous contacter.
TARIFS
📌 Inter entreprises : 4️⃣4️⃣9️⃣€ / participant·e.
📌 Intra entreprises : à partir de 8️⃣9️⃣0️⃣€.
RÉSULTATS
Le Code du travail limite strictement les boissons alcoolisées pouvant être introduites sur le lieu de travail.
Ainsi « aucune boisson alcoolisée autre que :
✅ Le vin,
✅ La bière,
✅ Le cidre,
✅ Le poiré,
n’est autorisée sur le lieu de travail.
Lorsque la consommation de boissons alcoolisées, (…) est susceptible de porter atteinte à la sécurité et la santé physique et mentale des travailleur·euse·s, l’employeur·euse, en application de l’article L. 4121-1 du code du travail, prévoit dans le règlement intérieur ou, à défaut, par note de service les mesures permettant de protéger la santé et la sécurité des travailleur·euse·s et de prévenir tout risque d’accident. Ces mesures, qui peuvent notamment prendre la forme d’une limitation voire d’une interdiction de cette consommation, doivent être proportionnées au but recherché » (article R. 4228-20 du Code du travail).
Le Code du travail prévoit une obligation de sécurité à la charge du(de la) salarié·e (article L. 4122-1). Il lui incombe « …de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail. »
Le manque de vigilance d’un·e salarié·e lié à une pratique addictive peut présenter des risques en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail pour le(la) salarié·e lui(elle)-même, les autres salarié·e·s ou les tiers. Par exemple, cela pourrait être le cas si le(la) salarié·e dont la vigilance est manifestement altérée doit conduire un véhicule à bord duquel un·e collègue doit circuler. Ce·tte dernier·e doit alerter immédiatement l’employeur·euse en cas de danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé (article L. 4131-1 du Code du travail). En outre, il(elle) pourrait mettre en œuvre son droit de retrait.
En cas de manquement à son obligation de sécurité, le(la) salarié·e peut encourir une sanction disciplinaire et sa responsabilité pénale peut être engagée.
Par ailleurs, il convient de noter qu’en dehors des examens médicaux d’embauche ou périodiques organisés dans le cadre du suivi de l’état de santé du salarié, ce·tte dernier·e peut demander au médecin du travail un nouvel examen médical. Cette demande ne peut motiver une sanction (article R. 4624-34 du Code du travail).
9️⃣,3️⃣% Des consommateur·rice·s d’alcool augmentent leur consommation à cause de problème au travail.
1️⃣8️⃣% Des salarié·e·s consomment des médicaments psychotropes “pour se détendre au cours d’une journée difficile”.
6️⃣0️⃣% Des dirigeant·e·s rencontrent des difficultés face à une ou plusieurs addictions au travail.
9️⃣2️⃣% Des médecins du travail sont sollicité·e·s pour un problème d’alcool chez un·e salarié·e.
2️⃣9️⃣% Des médecins du travail sollicité·e·s pour un problème de cannabis chez un·e salarié·e.